Journée du mardi gras le 13/02/2018

"Crêpes"

Ingrédients:
- 400 gr de farine de froment
- 1 pincée de sel
- 8 œufs
- 120 cl d'eau
- 120 gr de sucre en poudre
- 50 gr de beurre fondu
- 1 L de lait
- Arôme selon de votre choix: vanille ou fleur d'oranger



La préparation des crêpes

Nous avons préparé trois appareils à crêpes, 1 vanillé, 1 fleur d'oranger et 1 nature.
Nous avons commencé par faire chauffer le billig et huiler entre chaque crêpes.






Un pour tous, tous pour les crêpes !

Nous avons tous partagé un agréable moment convivial à préparer les crêpes le matin et l'après-midi en les dégustant avec quelques garnitures: sucre en poudre, Nutella, confiture de fraise ou abricot ou coulis de miel.
Nous avons tous essayé de tourner les crêpes: on a versé une louche de pâte sur le billig.
on a étalé la pâte avec une roselle.



Etienne, notre crêpier en chef

Tous le monde était content d'avoir passé cette agréable journée crêpière, tout en se faisant plaisir toute la journée!

Nicolas. L des colombes.

 

La maladie : une solution (Chapitre 19)

C'est quand on est malade qu'on se rend compte du temps qui passe. Soit il est trop long, soit il est trop court mais on sent qu'il passe.

     A l'hôpital par exemple, le temps n'en finit pas de se trainer, il faut vraiment savoir s'occuper. Mais surtout, c'est par la réflexion sur soi que le temps devient plus long ou plus court : comme si le temps se dilatait à son aise ou au contraire passait plus vite quand on pensait à soi.

     Et bien sûr, quand on se sent bien, on ne voit pas passer le temps et quand on va mal le temps passe lentement et on s'ennuie.

     Le rythme de vie d'une personne dite normale est-il plus soutenu que celui d'un malade psychiatrique ? C'est ce qu'on dit.

     Moi je pense qu'une personne malade utilise son temps plus densément qu'une personne normale.

     Nous avons tellement de choses à faire parfois, et en plus, nous nous devons d'évoluer d'une certaine manière. Le cerveau turbine et le temps passe beaucoup trop vite. Nous nous devons de passer outre la maladie.

     Le temps est un sacré outil pour tout un tas de choses. Parfois il fait guérir un chagrin, parfois il est trop court, parfois même on dit que le temps s'arrête.

     Je pense que le temps n'a pas grande importance quand on comprend et qu'on est qui on est. Nous sommes devenus avec le temps assez patients pour prendre du recul sur beaucoup de choses et ça peut-être, est-ce bien pour guérir vraiment.

StubHub

Comme je n'ai pas de contrainte économique dans ma vie, ou très peu (il me faudrait 300€ par mois de plus pour être bien) je vais vous parler de l'idée de StubHub d'une façon plus intime.

StubHub est l'idée qui a provoqué le plus de passion en moi, l'idée qui me fait le plus décollé. En bref, c'est l'idée qui m'a amené à l’hôpital psychiatrique. Stub pour « un module logiciel simulant à minima la présence d'un autre »  et Hub pour « plateforme de correspondance aéroportuaire ». Le but de cette société est de créer des aéroports virtuels soit des « Stub Hub ».

J'aimerai bien travailler chez McDonald's, mais l'ayant déjà fait, j'ai observé deux choses. La valse organisationnelle qui rend la préparation d'un menu parmi les plus efficaces du monde manque de beauté. C'est une remarque que je me serait interdit de faire si je n'avais pas pu déjà la voir chez les établissement McDonald's d'Ille et Vilaine. Ainsi la plupart d'entre eux ont des extérieurs parmi les plus beaux de France et certains ont même des œuvres d'art provenant d'un artiste travaillant à l'élaboratoire. 

La deuxième chose que j'ai pu observer est la rentabilité des McDonald's Français par rapport à ceux du reste du monde. La France est le deuxième pays au monde en terme de rentabilité (source Le monde).

C'est pourquoi, je pense que McDonald's devrait s'associer avec le Relais Plaza, pour former ses équipiers à se mouvoir avec beauté.

Quel est le lien entre StubHub et McDo?

Le directeur des McDo de Rennes et ses environs, Mario Piromelli a dit que pour avoir un succès tel que lui, il fallait rentrer chez McDo. Je vais l'écouter au pied de la lettre, et nous verrons si j'ai du succès.  Le but est de créer de la beauté  dans les déplacements. Ce que nous apprendrons sur la restauration sera appliqué au monde aérien.

Si vous voulez plus de détails, contactez moi sur Facebook

Florent Prual

RECETTE ESPAGNOLE

 MINIS PASTILLAS AUX FRUITS DE MER

Ingrédients :

500 g de moules décortiquées et lavées

500 g de crevettes fraîches

250 g de filets de merlu ou merlan

250 g de calamars

500 g de nouilles chinoises

2 paquets de feuilles de bricks (8/10) ou pâte filo

1/2 jus de citron






Epices :

- sel
- poivre
- 1 botte de coriandre
- 1 botte de persil
-  raz el hanout (spécial poissons)
- de l'huile d'olive






Préparation :

Rincer tous les fruits de mer et les faire revenir dans une poêle avec un peu d'huile d'olive.

Émietter les filets de poissons et laisser cuire pendant 15 minutes.
Pour la forme des minis pastillas, vous pouvez les faire en rond, carré, triangle ou en rectangle.

Déposer la farce au centre une fois bien égouttée.
Les enfourner sur un papier sulfurisé, sur une plaque allant au four pendant 15 à 20 minutes.



Servir avec 1 salade.



Suggestion décoration avec une crevette et une demi- rondelle de citron.





BON APPETIT..!

                                                                                                                                 




  KHADIJA

la maladie : une solution (Chaptire 18)

     Les médicaments.

     Que dire sur les médicaments ? Peut-on dire qu'ils sont vitaux ou au contraire totalement néfastes ?

     Sommes-nous ce qu'on appelle surmédicalisés ? Ou au contraire que les médicaments ne sont pas efficaces ?

     Des fois, le temps de trouver le bon traitement est indéfinissable. Est-ce pour certains une forme de drogue légale ?

     Je pense que prendre des médicaments psychiatriques quel qu'ils soient sont une charge lourde à porter. Que prendre des médicaments coûte cher d'une certaine manière.

      C'est quelque chose que d'emblée nous ne voulons pas. Quand on arrive en hôpital psychiatrique on se dit souvent : " Pourvu que je n'ai pas de médicaments... "

     C'est indéfinissable, le traitement parfois très lourd, doit être mis en place : des fois tu baves beaucoup, tu as des impatiences, des pertes de mémoire, de vocabulaire etc.

     Le médicament en lui-même n'est pas considéré dangereux, au contraire, c'est un moyen de s'en sortir mais sa mise en place, c'est une autre histoire.

     Je souffre beaucoup de mon traitement, j'ai une prise de sang tout les mois et en plus d'être dure à piquer je déteste ça. Dans mon cas, c'est un mal pour un bien car le traitement que je prends contient parfaitement ma schizophrénie. Je n'ai plus de problèmes gênants concernant ma maladie. On peut dire que je suis plus libre grâce au traitement même si le mien est assez contraignant.

     Il y a beaucoup à dire.

     Un traitement psychiatrique n'est en effet pas anodin et peu importe qu'il soit bon ou mauvais en général il est gênant.

     Maintenant, il faut savoir ce que nous voulons vraiment et s'en donner les moyens car un traitement même très contraignant peut peut-être sauver ta vie.

Chronique soyons fous (5)

De l'ambition

Quand on a l'AAH (Allocation Adulte Handicapé), la difficulté financière disparaît. En effet le montant de l'AAH est plutôt élevé (800 à 900 euros par mois) : ce qui nous met dans une situation de confort, nous n'avons plus de problème financier. Cette position confortable ruine l'ambition professionnelle car un travailleur au SMIC gagne environ "seulement" 200 ou 300 euros en plus que nous qui sommes inactifs.

Seulement, gagner "que" 800 euros par mois ne nous permet pas de faire de projet à long terme ou simplement économiser. Il faut avoir de l'ambition sinon on stagne ; il existe la RQTH (Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé) qui peut nous aider à aménager ou alléger le planning de travail en cas de handicap (physique ou psychique).

Personnellement je touche l'AAH, mais pour un temps seulement. Je souhaite travailler, mais travailler avec l'Humain. Il ne faut pas se précipiter ou travailler pour travailler à tout prix. En effet les conditions de travail sont bien plus importantes que le travail en lui-même. Il faut que cela nous plaise sinon on risque la dépression ou le burn-out.

Pour finir, l'ambition ne se résume pas qu'au travail mais aussi dans la vie de tous les jours où nous luttons contre la maladie. Notre objectif est de vaincre la maladie plutôt que de se laisser couler. Rappelons-nous que la maladie n'est pas une fatalité mais plutôt un défi que la vie nous impose.


            Damien des Colombes