Agenda

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mardi 30 janvier 2018

Les échecs (jeu)

    Pour commencer, les échecs pour moi ont été très importants dans ma vie. En effet le jeu d'échecs permet d'avoir un certain type de logique. Grand maître ou amateur tout le monde commence avec les mêmes pièces, il n'y a pas de favoritisme, c'est un jeu très équilibré. Les blancs commencent toujours, c'est le seul déséquilibre qu'il y a dans le jeu. Prévoir les coups à l'avance est la clé du succès.

    Ce que j'aime dans les échecs est la réflexion et la concentration. Il faut réfléchir, observer et prévoir. Dans la vie de tous les jours les échecs entrainent la logique. Tout le monde devrait jouer aux échecs, cela permettrait de ne pas se faire avoir par les manipulateurs et les menteurs par exemple. Je m'explique : les échecs construisent la logique pas à pas, ils entrainent l'observation et ils donnent l'art de contredire son adversaire. A chaque faux pas de l'adversaire il y a une brèche à exploiter.

    Personnellement les échecs m'ont appris à être patient et à organiser mon temps. Il ne faut pas se précipiter ! Mais n'oubliez pas : les échecs restent un divertissement.

    Sur ce, bon jeu ! 

              Damien des Colombes 

La maladie : une solution (Chapitre 16)

     Ce n'est pas parce-que dans la société on a tous des problèmes qu' à l'hôpital psychiatrique nous n'avons pas les mêmes. Sauf qu'en plus nous avons les problèmes générés par la maladie. La situation devient alors compliquée, nous avons tous nos problèmes et en plus la maladie nous donne encore de la matière.

     Les problèmes ordinaires sont générés par tout un tas de choses du quotidien des moins graves aux plus graves, mais les problèmes que procurent la maladie sont souvent gênants et n'ont pas beaucoup de remèdes.

     On change d'une certaine manière et en profondeur. Les problèmes de la maladie sont graves, tu ne peux plus faire comme avant. Tu es quelqu'un qui, de l'intérieur, se sent mal certains jours et d'autres non.

     Tu as même du mal à te rendre compte de tes difficultés parfois. C'est uniquement quand tu es immergé dans la société que tu vois. Tu vois que tu n'es plus comme avant et beaucoup de choses te gênent.

     Donc un problème, en psychiatrie, c'est quoi ? Un creux, quelque chose qui manque à l'intérieur de toi, quelque chose d'indicible qui ne se voit que très légèrement et qui t'atteint  frontalement mais rien que pour toi. Tout est invisible, c'est uniquement à l'intérieur de toi.
Et même des fois tu n'arrives même pas à identifier le problème mais il est là.

     Nous devons nous soutenir entre nous et surtout vivre avec ces difficultés comme des problèmes normaux, car nous les avons tous, n'est ce pas ?

Les Mandalas

 
Les Mandalas
 
 
 
 
 
 
 Le mot "Mandalas" vient d'une ancienne langue indienne qui veut dire "cercle". En voici une définition : " ce n'est pas qu'un simple dessin, il est un outil, qui tout en développant notre créativité, permet de se centrer, de s'harmoniser, de se transformer."
 
 
 
 
 
Jouer avec les crayons et les feutres de couleurs, colorier au gré de mes envies, ça me détend, me calme, m'apaise : ça me plaît !!!
 Je vous présente quelques uns des miens ! C'est génial, ça me rend zen !


Patricia de l'hôpital de jour des Colombes.







mardi 23 janvier 2018

Bientôt la plaquette des lieux reposants de l'hôpital...

Maintenant que les lieux reposants sont repérés, voici venue l'étape de la cartographie : pour preuve nous voici en train de plancher sur différentes cartes.



Nicolas et Benjamin

Poésie de perrine



La Tempête


Les soirs de grande tempête 
le vent s'engouffre 
Les éclairs sifflent dans les interstices.

La bourrasque brise l'âme du soleil 
en pleine nuit   l'éveil alarme

Angoissante sente l'ombre des arbres 
dressée en plein ciel 
La force des éléments qui pousse 
à se tenir bien droit puis 
se rouler en boule 
se réchauffer auprès d'un feu de bois 
Immobile
Sentir et respirer
Calme intérieur.

Tension extrême et veille
Être là et te savoir.

Perrine

La maladie : une solution (Chapitre 15)

     J'y étais, en hôpital psychiatrique comme vous savez. Je ne suis pas différente de vous. Je me suis retrouvée hospitaliser. C'est là que je me suis retrouvée toute seule, et que je suis restée seule. J'étais en pyjama bleu et comme vous, je n'avais plus rien : ni affaires, ni vêtements. J'avais juste droit à mes cigarettes. C'était étrange, j'étais toujours seule, je n'arrivais pas à discuter avec les autres, je trouvais tout étrange et je me sentais différente de tout.

     Donc je ne parlais pas, avec personne, ou rarement. Je me sentais embrouillée, j'avais un peu la nausée et je me demandais comment s'occuper là, dans ce drôle de lieu.

     Puis les jours sont passés, les uns après les autres et je me suis sentie mieux, la nausée s'est arrêtée et j'ai réussi à dormir un peu.

      C'est comme ça que j'ai commencé à me servir de ce qu'il y avait là-bas. C'est à dire rien : ta solitude, et marcher dans les couloirs. La seule chose que j'avais c'était ma musique, mon iPod. Et j'ai trouvé qu'avec tout ça que quelque chose me guidait et m'accompagnait. Je ne me le suis jamais expliqué mais peut-être ne sommes nous pas si seuls, qu'il y a quelque chose de plus grand qui nous aide. Il suffit de savoir écouter. Et ma solitude a commencé à me servir. J'étais prête à réfléchir à tout ce que je voulais : il n'y avait aucune limite.

      J'ai pris du temps pour moi, sans rien, à part un peu de musique. La solitude m'a permis de m'éclairer sur ma situation, sur le monde et sur les autres. Et puis finalement, après, j'ai eût envie de discuter avec les autres gens qu'il y avait dans le fumoir.

     J'étais bien comme je ne l'avais jamais été. Comme un nouveau départ.

      On sait tous que la vie ne fait pas de cadeaux. Que la vie est dure, pas toujours drôle, et on se dit tout les jours qu'il faut faire avec ce qu'on a.

     Mais peut-être que finalement, ici ou là-bas on existe encore, même très malade.

Lancement de l'atelier d'écriture avec Marylène et Sarah. Recette de boulettes (koeftes) de viande.


Isabelle consulte le blogG05, l'écho des esprits.
Julien suggère l'écriture d'une recette :  Köfte
Perrine arrive avec un ancien cahier de poésies et quelques textes en prose.

Atelier culinaire du 16 janvier 2018

Recette des boulettes de viande

Pour 8 personnes
  • 1,2 Kilo de viande hachée de boeuf 
  • 3 jaunes d'oeufs 
  • 4 oignons moyens émincés 
  • 6 biscottes trempées dans du lait tiède puis essorées 
  • 2 cuillères à soupe de cumin en poudre
  • herbes de Provence 
  • sel poivre
Bien mélanger et faire des petites boulettes aplaties.
Saisir dans de l'huile d'olives et faire cuire à point.

Bon appétit !

                                               Julien
Essai
Bonjour, nous arrivons..!
Les activités transversales de Marylène

mardi 16 janvier 2018

Vœux année 2018

L'association Réso 5 et tous ses adhérents vous souhaitent une très belle et heureuse année 2018. 

     Meilleurs vœux à tous !




Pour information, la prochaine assemblée générale se tiendra le 27 mars 2018 à 14h30 à la salle du club G05 au CHGR, nous vous attendons nombreux !

La maladie : une solution (Chapitre 14)

     C'est comme ça, on tombe malade.
Et cette maladie devient une véritable histoire, une sorte d’épopée de solitude. En effet, on est seul face à ça et pour peu qu'on est des gens présents avec nous, il n'y a presque aucun moyens de ne pas penser à sa solitude.

     Ça se provoque quand on comprend que l'on est malade. C'est quelque chose d’inexplicable, tout à coup on se dit être différent et c'est à l'intérieur de nous, que le vide nous prend et naît la solitude.

     C'est une sorte d'isolement interne qui se produit, plus personne ne peut te comprendre. C'est bien ça la solitude, ne devoir tout qu'à toi, n'avoir que toi, ne vouloir que toi. Cela devient une véritable contrainte et bien sûr, on essaye de le combattre chacun à sa façon.

     Et si il y avait autre chose que la solitude : que dans la solitude on puisse puiser quelque chose en nous.

     Il ne faut pas croire que tout est fatal pour nous. Il y a vraiment quelque chose de très riche dans cette expérience, bien plus que ce qu'il parait. 

     Tout ça ne fait peut-être pas parti du hasard, c'est peut-être notre destin. Peut on vraiment croire que la maladie est une fatalité. Il serait temps de comprendre que nous avons une force à cause de cette expérience et de s'en servir.

     Il ne faut pas avoir peur de la solitude et plutôt s'en servir pour soi.

     Nous sommes malade, c'est vrai, mais il serait temps de puiser dans nos capacités et de s'accepter. C'est comme ça que l'on peut guérir : en se servant de ses forces et non de ses faiblesses.
     

Décoration de noël à Morel

Pour décorer la salle à manger de Morel, Gilles a eu l'idée de suspendre au plafond une palette en bois confectionnée par les soins d'Alain et de Florent, deux patients de l'unité.




 La palette a été accrochée à l'aide de fil de tension. Annie a guidé Gilles afin de centrer la palette au milieu de la pièce et pour qu'elle soit bien droite et stable. Un mélange de branches de sapin et de boules de noël.

Benjamin et Mélanie