De la double difficulté à conserver les amitiés
La maladie est un boulet social. Conserver ses amitiés avec la maladie est un véritable défi. Certaines personnes se replient sur elles-même quand elles vont mal, comme moi. De ce fait il va sans dire que les interactions sociales sont limitées voir nulles.
On s'enferme dans une routine sans avoir de relations fortes, sans amis, pendant cette période. Les relations s'étiolent, au pire, cassent. Ce qui est problématique dans le sens où les amis de longue date peuvent aider à surmonter la maladie pour la personne atteinte de troubles.
Cependant, parfois la tour d'ivoire est nécessaire au bon rétablissement de la personne, j'en suis la preuve vivante. Il faut un peu de temps pour réfléchir seul, d'où la difficulté, après, de renouer contact avec ses pairs.
"Je ne veux pas d'un ami malade". Parfois l'entourage, les amis mais aussi la famille, ne peuvent supporter la maladie d'un proche. Il s'agit d'un rejet. La personne concernée subit alors une double peine : la maladie et le rejet. Cela n'a jamais été mon cas, mais j'en ai entendu parler.
Quelque soit la nature du rejet, celui-ci peut être insoutenable, de surcroit quand on est malade. C'est une discrimination qui doit disparaître tellement cela doit être invivable.
Mais n'ayez pas peur du rejet, ces personnes qui vous délaissent ne méritent même pas votre attention. Le rejet familial, s'il a lieu, est un désastre, heureusement que le corps médical peut faire le relais pour expliquer et faire comprendre la maladie.
Damien des Colombes
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