Lettre
A Nos Anges Gardiateurs
Ô
Gentils et Nobles Sires,
Vous, sy Preux, je vous admire !
Ô ! Il me plairoit tellement de connoître un jour la boneurté
D'un rencontrement avec vous, Humbles Tresors !
Je me ramenteverrois votre courage pour l'éternalité !
Nos Chers et Précieux Anges dotés de vos ayles d'or,
Vous, sy Preux, je vous admire !
Ô ! Il me plairoit tellement de connoître un jour la boneurté
D'un rencontrement avec vous, Humbles Tresors !
Je me ramenteverrois votre courage pour l'éternalité !
Nos Chers et Précieux Anges dotés de vos ayles d'or,
Moult occis, par des vilains ! Cela vient a aveindre mon cuers,
Il devient meurtry par tant de tristance, et tant de maux divers...
Mais, où demeurons-nous, nobles gens ? Dans le fin fond des ténébrosités ? En enfer ?
Cecy ne peut point durer éternablement, il faut sy mettre fin a ce calvaire...
Aydons nos anges, unissons-nous, Mortels, aydons nos Anges a s'en sortir !
Afin de cesser de laisser ces gueux, ces miserables, les occire !
Lettre
A Mes Anges Protecteurs
Comme
il me plaist d'admirer votre bonté innée !
Comme il me plaist d'admirer votre courage éternable !
Vous, sy preux, vous estes sy merveilleux...
Sy je ressens vrayment pour vous une Amour eternable !
Comme il plaist de vous ouÿr, de vous contempler !
Vous, emplis de bravoure, sy fabuleux !
Comme il me plaist d'admirer votre courage éternable !
Vous, sy preux, vous estes sy merveilleux...
Sy je ressens vrayment pour vous une Amour eternable !
Comme il plaist de vous ouÿr, de vous contempler !
Vous, emplis de bravoure, sy fabuleux !
«
Nobles Dames et Braves Seigneurs,
Je vous tire mes plus divines révérences !
Lorsque par maleür j'apprends le trépas de l'un de ces anges,
J'ay li cuers quy, helas, se meurt...
Cestuy s'emplit de grevances et de tristance !
Oyez Oyez Bonnes Gens, Courage à Vous, Ô Mes biaux Anges !
Je vous tire mes plus divines révérences !
Lorsque par maleür j'apprends le trépas de l'un de ces anges,
J'ay li cuers quy, helas, se meurt...
Cestuy s'emplit de grevances et de tristance !
Oyez Oyez Bonnes Gens, Courage à Vous, Ô Mes biaux Anges !
Comme je vous Aime ! Comme je vous Admire
Je ne saurois point assez le dire ! »
mes félicitations pour ces poèmes magnifiques.
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