en deuxième partie de journée des informations
concernant la fédération.
Le
thème abordé ce jour est le suivant
« Troubles psychiques
cause de précarité, différentes formes financières sociales, pas une fatalité,
les aides et recours
pour
en sortir »
La définition de la
précarité s’est posée :
Cela nous évoquait la pauvreté, la vulnérabilité, le
fait d’être dans le besoin, quelquefois une perte d’autonomie par rapport à la
pathologie, aux angoisses, ce qui entraine parfois un isolement social et
familial.
Nous étions tous d’accord pour dire que cette
précarité est en augmentation depuis quelques années.
La
précarité existe sous différentes formes :
-psychique par rapport à la maladie qui a tendance à isoler, aux angoisses,
ce qui peut provoquer une rupture dans le parcours de soins
-Du lien, création de liens utiles pour se sentir bien, difficultés à maintenir
le contact avec l’entourage familial ou social, avoir accès au choix individuel
ou subir
- Du logement manque de structures, de repères, d' identité, le fait de déménager peut entrainer une déstabilisation voir une précarité
-Professionnelle lorsqu’on a un emploi pas stable cela entraine un impact financier, une répercution néfaste pour notre santé mentale
-Financière AAH pas suffisante
-Numérique démarches administratives informatiques pour tout ce qui amène une précarité pour l'accès aux droits
Face
à ce constat quelles sont les aides et les recours pour en sortir ?
Certains ont évoqué le niveau
financier avec
les mesures de protections tutelles, curatelles..., un accès à
l’allocation adulte handicapé insuffisante à ce jour (revalorisée en fin
d’année 2018).
En ce qui concerne
l’isolement, sortir, s’ouvrir vers l’extérieur, créer son réseau social en
utilisant les structures telles que Le CATTP, l’HDJ , les GEM, les associations
de quartiers pour travailler la socialisation et rester en lien.
Pour connaitre ces
structures, savoir poser les questions adéquates pour demander de l’aide à des
personnes ressources (entourage familial, professionnels, l’assistante sociale
du secteur, l’UNAFAM, la maison des usagers sur le CHGR).
Développer plus de logements,
de structures adaptées, de nouveaux lieux à inventer, des habitats
partagés …
Pour
conclure, l'idéal est d'être acteur de sa vie, en trouvant des solutions
temporaires en fonction de ses capacités, de son état de santé par rapport
aux
différentes étapes de sa vie.
Cette
journée de Santé mentale France Bretagne fut très intéressante,
accessible
à tous et riche en échanges.
Pour
information, la prochaine rencontre citoyenne aura lieu à LANDERNEAU
le jeudi 07/02/2019
le thème reste à définir !
Pour les personnes intéressées...
Nous en rediscuterons à la prochaine réunion RESO 5
le 05/02/2019 à 10h00
Nous vous attendons nombreux..!
Cédric et Marylène