Sejour à Saint-Méloir des Ondes

 
 
 
Nous sommes parties mi septembre à St-Méloir des ondes, ville située non loin du Mont-Saint Michel.

Après quelques errances dans la campagne malouine, entre les champs de choux-fleurs et de maïs nous avons enfin trouvé le gîte !

 

Une belle découverte à notre arrivée, il était très confortable, luxueux, bien équipé, avec un mobilier de qualité, spacieux, et disposait d'un jardin.

 



Petit train marin dans la baie

 

Nous avons profité de la région, en parcourant la baie du Mt-Saint Michel, à bord du petit train marin au départ de Cherrueix :

 

Visite guidée des parcs à moules de Bouchot et des pêcheries traditionnelles qui regorgeaient de méduses gluantes et

nauséabondes !

 

 

 

 

 Pour finir sur un petit verre de l'amitié.

 

 

 

 

 

 

 

Par la suite balade sur la côte et baignade en fin d'après-midi, humm qu'elle était bonne !

 

 

 

 

 

Guenola et Elodie en ont bien profité pendant que Frédérique et Marie-Christine surveillaient non loin les baigneuses bien installées dans leurs sièges de camping !!!

 

Les journées ont été ponctuées de repas préparés par nos soins: brochettes de dinde au barbecue, moules à la crème et à la catalane avec du chorizo, avec des frites bien sûr !

 

L'occasion d'inviter le 104, à qui nous avons offert un rôti Orloff préparé par la chef Laurence et accompagné du crumble aux légumes du chef Elodie. Le tout dans une ambiance musicale, comme on l'aime.

 

 

Dernière répèt avec José et Samuel, avant le Tremplin Rock prévu le lendemain...

Ambiance festive chaleureuse et conviviale, ponctuait cette journée.

 

Le Girl Power, toujours dans la place a profité de s'occuper de soi, la féminité était au rendez-vous : soins du visage, maquillage et Nail Art, proposé par Elodie, elle est douée ! Cela nous a apporté bien-être, sérénité et zenitude.

Dernière journée et pour clôturer en beauté, halte à la crêperie la Petite Parlotte, où nous nous sommes régalées !

 

 

Sur le chemin du retour une roue nous a quittée mais nous avons tenues la route ! Malgré ces péripéties, nous avons pu arriver à l'heure au concert du Tremplin Rock, et écouter les musiciens et chanteurs de Réso 5.

 

Un séjour plein de bonheur et de bon souvenirs.

 

Dorothée, Elodie, Gwenola, Laurence, Lucille, Marie-Christine, Frédérique.

Le Girl Power du 104 !

Une année en montagne

Il y a quelques années, je me suis rendu à Prades (une ville des Pyrénées), une bande de baba cool m'attendait. Il fallait être un peu cool pour faire parti de la bande, ainsi je me suis fait embarquer.

Super, je ne rêvais que de ça de faire partis d'une bande de baba cool. On a fait un trajet de 30km en voiture pour arriver à la montagne puis on a monté 10km chargés comme des mules à travers la montagne pour arriver au Masnou (chalet dans la montagne). 

 

 

J'ai passé un an avec eux. On descendait une fois par semaine pour se rendre au marché le mardi pour obtenir des provisions pour survivre (des pâtes, des flageolets, des haricots blancs, etc...)

 

On était sales alors pour nous laver on se jetait dans les torrents à 4°/5°C et le soir venu, on ramassait du bois pour faire un grand feu que l'on faisait flamber la nuit venue. Et on fumait le calumet. 

 

 

 

Le matin on faisait réchauffer de l'eau pour en faire une infusion de bruyère. On faisait quelques chapatti (pain à base de farine) pour orner le petit déjeuner. Il nous est même arrivés de chasser le sanglier, le collet était fait, des carottes de part et d'autre et la pauvre bête venait se livrer pour nous. C'était  l'occasion de faire la fête. 

 

Dans la journée, j'allais voir le vieux sage à 300 mètres d'ici, il s'appelait Bogarte et on fumait le calumet. Des chèvres, quelques moutons nous aidaient à survivre. 

 

L'hiver venu, il neigeait, j'avais construit une cabane en bois, une bonne charpente qui resta non couverte mais quand même avec une cheminée. Il y avait ces moments où on se faisait une sweat lodge (autrement dit un sauna) avec des pierres chaudes et de l'eau dessus sous une bâche. Il y avait de la vapeur pour tout le monde, ça nous purifiait l'âme et l'esprit. Puis ensuite nous nous jetions dans l'eau froide. 

On faisait des promenades à cheval mais un jour comme toutes les bonnes choses cela a cessé. Il y a eu un feu de montagne qui nous obligea à déguerpir, sans doute provoquer par un bout de verre. 

Belle expérience à renouveler.

Merci, au revoir, à bientôt.

 

                                                                      Johnny et Victor du 104

Derrière Les Mots de Laurent Voulzy et Alain Souchon

Je trouve cette chanson vraie, chaque mot me parle, chaque mot me touche.

J'ai apprécié de la chanter avec Anne lors de l'activité "Chant". 

Derrière nos voix, 

Est-ce que l'on voit nos cœurs 

Et nos tourments à l'intérieur

Ou seulement, la, la, la...

 

Voilà, si cela vous dit, vous pouvez la chanter ! 

   

 Patricia du 104

Songe de nuit

Suite à l'exposition que j'ai réalisée fin décembre au bar "La Cour des Miracles", je tenais à remercier toutes les personnes qui sont venues la voir.

C'était pour moi, une expérience enrichissante et j'ai l'impression que les gens étaient sincères dans leurs ressentis globalement positifs. 

C'est un moyen thérapeutique d'exprimer sur pellicule, de manière créative et esthétique, la vision que je me fais de ce monde et mes émotions.

 Parfois sombre, reflétant une souffrance, parfois plus lumineuse.

Pour ceux qui auraient raté cette exposition, je présente à partir de début février ce travail aux Services Centraux G05.

Vincent du 104 

 

Pensées Obscures

Prisonniesre sur terre, ie suy, en Enfer,

Dans cette Prison Macabre, ie desambule, i'erre.

Seule, espesrant la Libesration...

"Loing de moy, Maudite Condamnation !

Libesrez-moy, Seigneur !

Que ie cognoisse l'Heur !"

Que le Saint Faucheur me deslivre,

De la Mort, ie naquy yvre...

"Misesricorde ! Que l'on me deslivre !

Que ie puisse enfin, aux Cieulx, vivre..."

Marquise Morticia

 

 

Les lieux reposants de l'hôpital

Nous démarrons cette semaine une nouvelle rubrique : les lieux reposants de l'hôpital Guillaume Régnier. Nous vous présenterons régulièrement un ou deux lieux de l'hôpital propices au repos.

Le but de ce travail est de créer un fascicule situant sur une carte les différents lieux, afin qu'il puisse être utilisé par les patients et leur famille durant leur séjour.

Benjamin du 104

Lieux reposants (1) : le jardin du 104

Ce lieu se trouve, comme son nom l'indique, dans le jardin de l'hôpital de jour le 104. Il se situe juste à côté du portail donnant sur l'avenue du Général Leclerc.

Dans ce lieu, en retrait du reste de l'hôpital, on peut se reposer dans un cadre verdoyant, agrémenté d'un potager, en profitant de la vue de cette œuvre artistique, le paon en ferronnerie.

Benjamin du 104

La maladie : une solution (Chapitre 4)

     Même si quand on est hospitalisé le temps passe au ralenti, il y a tout de même des moyens de ne pas s'ennuyer.

Supposons que cette maladie était un moyen, une sorte de chance, de pouvoir enfin se regarder soi-même sans personne. Sans le regard de l'autre, sans la société, sans rien. Il y a juste toi et toi-même.

Au Tibet les sages sont retirés de la société très jeunes, on les coupent de tout : de leur famille, de leurs amis etc. Et parce qu' ils sont loin de tout et isolés, ils arrivent à dépasser, transcender ce qu'ils sont pour s'élever.

Je ne dis pas la que nous sommes des sages, nous sommes fous mais est-ce là une fatalité ? N'y a t'il pas de moyens de prendre les choses d'un autre regard, d'une autre manière ?

S'il existait un moyen de trouver qui nous sommes ? Bien sûr, cela demande un certain courage : de tout laisser tomber pour soi. Mais je ne peux pas croire que cette maladie, quel qu'elle soit, soit une sorte de hasard.

C'est vrai qu'aujourd'hui tout est expliqué par la science. La science a raison à tout point de vue.

N'y aurait-il pas autre chose que les explications rationnelles quand on tombe malade ?

demain tout commence

Nous sommes allés au cinéma fin décembre, voir le film "demain tout commence" avec Omar Sy.
C'est une maman qui ne se sent pas capable d'élever son enfant.
Elle retrouve Samuel, le père présumé. Elle lui confie Gloria, âgée de quelques mois sans explications. Au début c'est dur pour lui mais finalement, il l'élève pendant 8 ans de  bonheur.
Pour ne pas perturber Gloria et qu'elle se sente abandonnée, il invente un métier à sa mère pour justifier son absence. Jusqu'au jour où celle-ci revient récupérer son enfant.
Les conflits commencent entre eux pour la garde...
Le film était très intéressant et émouvant, il nous rappelle qu'une séparation c'est douloureux et difficile pour chacun.
C'est une belle histoire qui nous fait réfléchir sur les priorités dans la vie...
A vos mouchoirs ! Bon film !      

 

Dorothée et Patricia

 

 

 





Sortie au Bowling

Le jeudi 22 décembre , nous sommes allés au bowling.

Nous étions 8 patients dont 7 personnes a joué. 

Nous sommes arrivés à 13h30, à  14h le bowling était plein. Nous sommes resté 1h30.

Nous avons joué chacun notre tour, les scores 
étaient serrés. 
L' ambiance était bonne, nous avons bu 1 petit café.

Le gagnant était Kevin avec 105 points suivi de près par Jocelyne avec 99 points !

Tout le monde était content  nous sommes repartis en bus satisfait de notre journée.

  

Jocelyne, Kevin et Benjamin du 104

La galette des rois au 104

Le mardi 3 janvier nous avons fêté les rois.

Les galettes étaient au rendez vous, l'une à la frangipane et l'autre au chocolat 

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On a bu du jus de pomme, du jus d'orange et de l'Ice Tea.

Deux galettes, donc deux rois ! 

On a parlé, on a chanté, tout était bien  et on s'en est allé . 

 

Voici le clin d' œil de cette journée chaleureuse.

                           Johnny du 104

LES REPAS DE FÊTES DU 1O4

Pour commencer, nous étions invités à Dourtan pour un goûter de noël (lundi 12 décembre). Ils nous ont préparé une délicieuse bûche et de très bons gâteaux. Nous n'étions pas venus les mains vides, nous avons apporté le thé de noël.


Quelques jours après (le mercredi 14 décembre), nous avons pris un pot de l'amitié au 104, puis nous avons fait un repas de noël dans une brasserie appelée "La fabrique", située rue Saint-Georges, juste à côté de la place du parlement. Le restaurant était agréable, le service était rapide.


Nous avons digéré le repas en allant flâner au marché de noël, place du parlement, puis celui des artisans, place Hoche.

Enfin, le lendemain, nous avons remis les couverts au 104 en dégustant le menu de noël préparé par l'hôpital.

Nous sommes ensuite allés en ville pour voir l'exposition de photo de Vincent ("Songe de nuit").

Après cela, nous avons continué ce marathon culinaire jusqu'au nouvel an.

Le 104

La maladie : une solution (chapitre 3)

     Quand on est hospitalisé il faut bien s'occuper. On passe nos journées à ne rien faire à part, peut-être, fumer, à supposer qu'on fume.

     Et si dans les unités il y avait plus à faire que ce qui paraît ?

     C'est toujours la question de "son prochain" qui se pose puisque quand il est là, au moins on s'ennuie moins.

     Mais , d'après ce que j'ai remarqué, même quand on se retrouve rien qu'entre patients, on ne parle jamais de pourquoi ni comment nous sommes tombé malade. On parle de choses banales, du temps, du chien de la voisine ou autre...

     C'est que, après ce qui nous arrive, il n'y a pas de moyens de faire confiance à qui que ce soit. Ni les médecins, ni les infirmiers n'arrivent à nous arracher un mot.

     La folie fait peur. C'est un fait. Et comme nous sommes tous fous, nous le savons : mieux vaut se taire.

     Peut-être que cette épisode de notre vie doit rester sous silence, je répète : qui écouterait ? qui comprendrait ?

     J'aimerais vraiment dire que cette expérience ( l'hospitalisation ) n'a servit à rien. Beaucoup le pense. Mais aujourd'hui, j'y vois beaucoup plus clair, c'est comme si, encore plus d'être guérie, j'étais devenue plus forte. 

     Et vous ?

 

 

                                                                       Elodie du 104