Ce fut le cas au mois de mars au centre social de Kléber.
Il s'agissait de scénettes interprétées par des actrices sur un texte d'un metteur en scène
qui a lui-même un parcours dans la psychologie. Il a basé son travail d'écriture notamment
sur un groupe de parole qui eut lieu au CATTP du Louis d'Or.
L'idée était d'aller à l'encontre des idées reçues sur les troubles psychiques.
Plusieurs choses me parurent pertinentes, comme dénoncer le statut d'assisté souvent
associé aux malades qui ne travaillent pas. Il était important aussi de rappeler que
la population violente chez les schizophrènes est un infime pourcentage.
Cela étant, la représentation qui dura une demi-heure était sur le mode comique.
Je n'ai pour ma part pas ri du tout, j'avais l'impression qu'on prenait à la légère
des soucis encore très douloureux pour moi.
Mais l'intention était bonne et le début qui suivit fut instructif.
De nombreuses personnes étaient présentes: patients, soignants, mais pas seulement.
La pièce a plu a des jeunes collégiens et lycéens dans la matinée.
Une initiative intéressante certes mais que j'ai personnellement vécu difficilement.
Yann
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