Travail de réflexion servant de base aux
journées de Blain
« Cohésion sociale et santé mentale, les
(petites) fabriques de lien »
Nous
pouvons parler de la cohésion sociale dans la société en général mais aussi de
la cohésion « sociale » au CHGR et au sein de l’association Réso 5 !
Nous définirions les petites fabriques de liens comme des
temps d’échanges, de partages, de rassemblement sans aucune discrimination et en
allant dans le même but.
Les
petites fabriques de liens :
Ces petites fabriques de lien existent partout et ceux-ci
peuvent évoluer en fonction du parcours de soin du patient.
En période d’hospitalisation, il est difficile d’aller vers les autres, de créer du lien social.
En période d’hospitalisation, il est difficile d’aller vers les autres, de créer du lien social.
« Avant
d’aller vers les autres, il faut une estime de soi » C’est-à-dire se faire
confiance et avoir confiance dans les autres et notamment les soignants.
Le soignant prend alors une place importante dans ce
processus de re narcissisation.
« Nous
avons des activités occupationnelles sur le pôle et l’aide-soignante met en
avant nos habilités manuelles, on nous
montre qu’on est tous capable de faire quelque chose, que nous avons des
compétences. »
Il
est aussi très important de pouvoir être identifié par les autres, d’être
reconnue dans sa singularité. Par exemple quand je vais au marché il y a
un commerçant qui me connait et reconnait. Il me donne à chaque fois une banane
supplémentaire… » L’association
peut le permettre aussi. On a besoin d’être identifié par ses compétences, connaissances
pour pouvoir échanger avec les autres, faire du lien.
Il est important d’avoir des espaces, des médias qui
puissent le permettre. Cela peut être notamment le café :
« Le café
du matin, c’est un élément dans un ensemble, c’est chaleureux. Une machine à
café avec des jetons, ce n’est pas la même chose. »
« Les
premiers qui arrivent font le café, on discute, le temps que les infirmiers
arrivent !)
D’autres médias existent sur l’établissement qui permettent
à chacun en fonction de ses centres intérêt et de ses compétences de
s’exprimer, de faire du lien (la radio décalée, la lecture du journal (qui
permet d’être informé et de se repérer dans le temps, l’atelier théâtre… »
Puis il est possible d’adhérer à l’association Réso 5. On
change alors de statut. On passe du statut de malade à celui d’adhèrent, de
citoyen. C’est une passerelle entre l’hôpital et la cité.
Prendre sa carte d’adhérent permet d’appartenir à un groupe
qui a un même objectif.
L’association est une passerelle pour créer du lien vers la cité. « Il est parfois difficile de faire du lien avec l’extérieur, d’aller vers son voisin, on voudrait mais cela n’est pas possible. » Elle permet d’accéder à certaines prestations culturelles,
L’association est une passerelle pour créer du lien vers la cité. « Il est parfois difficile de faire du lien avec l’extérieur, d’aller vers son voisin, on voudrait mais cela n’est pas possible. » Elle permet d’accéder à certaines prestations culturelles,
Toutes les réservations faites à rennes auprès de nos
partenaires se font à partir de l’association. Ce qui fait que celle-ci est
bien repérée. (TNB, cinéma, restaurant...).
C’est
encore une évolution dans la fabrique de liens et dans la cohésion sociale. Le
cercle des partenaires, les liens se construisent toujours et davantage sur la
cité. La ville de Rennes vient renforcer la possibilité d’accéder à la culture
au sport pour les personnes au faible revenu. Ce qui à travers la mise en place de la carte SORTIR
donne la possibilité de bénéficier de tarifs préférentiels pour les places de
cinéma, le théâtre, le sport, les transports. « On s’en parle entre nous, quand je suis sortie de l’hôpital,
Marie m’a dit que cela existait alors je l’ai faite »
Kin-ball à l'occasion de la SISM |
Cela permet une resocialisation « La vie est tellement belle en dehors alors il ne faut pas s’en priver, on ne peut pas vivre sans les autres. Il faut donner du sens à la vie avoir un but.
C’est aussi à travers l’association que nous participons aux
temps de réflexion et notamment aux semaines d’information de santé
mentale ainsi qu’aux journées régionales
et départementales Croix Marine.
La semaine de santé mentale est aussi un temps de partage.
Par exemple cette année, plusieurs associations de la ville de rennes se sont
réunis pour découvrir de nouvelles pratiques sportives dans une salle
associative du quartier.
Il est important de de stigmatiser la maladie mentale. La
maladie mentale n’est pas synonyme que de souffrance. « On peut prendre du
plaisir dans les activités. » L’association et le blog de celui-ci permettent
de diffuser à un large public et notamment aux proches des adhérents des
articles faisant part de la créativité des adhérents du dynamisme de
l’association.
«La sœur d’un adhérent ayant fait un texte
sur le blog de l’association a transmis à tous ses confrères travaillant dans son cabinet d’avocat l’adresse du blog pour
« montrer » à ses collègues les productions, la créativité, les
nombreuses activités de l’association. Sa dynamique, montre les potentiels
des personnes, Ce n’est pas le symptôme qui est mis en avant, c’est la vie.
Le blog est visuel, il permet de voir de partout et par tous du fait le potentiels des patients ayant une problématique psychiques. C’est un bel outil d’échanges et de partages.
Réso 5
Le blog est visuel, il permet de voir de partout et par tous du fait le potentiels des patients ayant une problématique psychiques. C’est un bel outil d’échanges et de partages.
Réso 5